Avez-vous remarqué qu’il y a un retour en force des légumes autant dans les médias qu’à la carte de beaucoup de grands chefs?
La semaine dernière, Marie-Josée Lortie écrivait un article sur les légumes : « Le nouveau règne végétal »http://www.cyberpresse.ca/vivre/cuisine/201108/26/01-4429208-le-nouveau-regne-vegetal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_vivre_259_accueil_POS1
Et cela m’a fait penser à un livre lu cet été que je vous recommande :
La Fabuleuse Histoire des légumes d’Évelyne Block-Dano
Mon dernier billet parlait de l’importance de trouver une « niche » en affaires. Tous les jours, j’ai l’occasion de rencontrer des clients qui, après avoir surfé sur plusieurs vagues, cernent enfin avec précision LE domaine dans lequel ils sont plus que bons, dans lequel ils ont un réel avantage compétitif. Dépendant du service, du produit, de l’expérience, du parcours, cet exercice peut être ardu et long, mais il est à la base d’un démarrage d’entreprise réussi. Pour dresser un parallèle avec la vie, c’est un peu comme se demander dans quoi on est vraiment bon et dans quel domaine, on veut étudier ou travailler.
Mais quel est le lien entre La Fabuleuse Histoire des légumes, philosophes, et entrepreneneurs? Le Le voici :
Michel Onfray, philosophe français très respecté et en vogue, a remis au goût du jour une idée du 19e siècle et a créé l’Université populaire de Caen. En 2006, le philosophe pousse encore plus loin son idée et crée l’Université populaire du Goût d’Argentan. Le principe des universités populaires est le suivant : « Ouverte à tous, libre et gratuite, celle-ci propose des séminaires dispensés par des enseignants bénévoles, de grande qualité. Ces cours ont pour objectif d’aider à mieux comprendre le monde et surtout, à le comprendre différemment. » L’Université populaire du Goût d’Argentan, elle, « propose aux gens de toutes conditions d’apprendre à retrouver le goût des choses », pour que la grande cuisine ne soit plus réservée aux plus riches. Son principe : décliner les légumes cultivés aux « Jardins » en recettes gastronomiques par un grand chef invité.http://upa.michelonfray.fr/
Je ne pense pas que le grand philosophe se définirait comme un entrepreneur, mais selon moi, il en a certaines caractéristiques essentielles : ( Chez nous, pensons à l’entrepreneur social, le Dr. Julien, qui se définit lui-même avec surprise comme un entrepreneur):
– partant d’une passion, il a su la développer en un service recherché
– il n’a pas nécessairement inventé quelque chose, mais il a su extraire les ingrédients essentiels pour en faire un modèle viable d’entreprise, dans ce cas une Université populaire du goût d’Argentan
– il est parti d’un besoin de société : retrouver le goût des choses, aider un village à retrouver ses racines et à démarrer un projet de réinsertion
– il s’est entouré d’une équipe de passionnés et d’experts : des chefs, des agriculteurs, des professeurs et des écrivains
– ne s’arrêtant pas devant les commentateurs qui qualifiaient son projet d’infaisable ou de fou, il a persévéré.
L’importance de manger des légumes n’a jamais été aussi vraie! Voyez à quelles bonnes idées, ça peut mener! Et les bonnes idées peuvent se trouver même dans notre assiette. Pour des idées de recettes simples et délicieuses, allez voir le livre de Patricia Wells, Merveilleux légumes, la cuisine du jardin disponible en livre de poche ou en magnifique album illustré.
Comme promis revoici les liens des mes deux précédents blogues :
http://www.oceanbleu.fr/strat.htm
http://www.lexpress.fr/culture/livre/et-si-on-faisait-une-reading-cure_978736.html
http://www.guardian.co.uk/media/series/media-100-2011-1-100+mediaguardian-100-2011
http://www.collaborativeconsumption.com/the-movement/snapshot-of-examples.php
http://www.livescribe.com/fr-ca/
http://fr.locita.com/reseaux-sociaux/facebook/facebook-au-travail-et-a-lecole-cest-possible/
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